jeudi 25 juin 2020

NECROTIZED MASS "Red Death"

C'est rare de nos jours de tomber sur un groupe qui s'inspire directement des groupes de deathgrind à l'ancienne, REPULSION et DECEASED en tête. C'est la tâche que s'est confié NECROTIZED MASS, un one-man band italien géré par Michele (YAKISOBA, CARBONIZED INNOCENTS que j'ai chroniqué le mois dernier) sur cet Ep 4 titres. Et comme à chaque fois que le gus se lance dans un truc, c'est une belle réussite. Un hommage sincère au grind qui a bercé ma jeunesse, celui qui était affuté comme un rasoir et qui n'a pas besoin de blaster à 2000 à l'heure ni de pitch pour sentir bon la putrefaction et les asticots. Et pour info, c'est sorti en cd-r chez Cracra Records à 30 copies limitées à la main. Foncez !!!!


samedi 20 juin 2020

WASTELAND / HUMAN WORMS split

Pour se faire atomiser dans les règles de l’art, ce split a toutes les armes en mains.WASTELAND est un groupe que j’avais déjà eu l’occasion de voir en première partie de quelques concerts sur Paris, dont INGESTED. Musicalement, on est dans un death assez rapide, avec des parties slam par ci par là (sans que ce soit dominant non plus). Chose intéressante, le chant se permet quelques tonalités hardcore sur certaines parties, ce qui apporte un peu de variété dans un style qui a tendance à rester assez monotone d’ordinaire. Les 4 titres piochent allègrement leurs influences du côté de CANNIBAL CORPSE ou de CRYPTOPSY, avec un côté plus bourru. HUMAN WORM se veut plus classique dans sa conception du slam, me rappelant fortement TRAUMATOMY dans sa lourdeur. L’impression de déjà vu est plus présente sur cette partie, même si ça reste sacrément efficace, c’est du gros bulldozer pour peu qu’on mette le son bien à fond.



mardi 9 juin 2020

BITCH MEAT "Posthumous Erotic Deviance"

La pochette à base d'orgie sanguinolente et le titre de l'album sont équivoques : on sent que les russes de BITCH MEAT sont de gros pervers ahahaha. La progression par rapport au prédécesseur de "Posthumous Erotic Deviance" est d'ailleurs assez évidente, aussi bien musicalement qu'au niveau de la production. Les influences PUNGENT STENCH sont désormais moins flagrantes au profit d'un death grind caverneux assez primaire, mais ô combien jouissif. BITCH MEAT pourrait désormais être une forme de rejeton un peu bâtard entre IMPALED et INCANTATION. C'est bête, c'est primaire et on ne demande rien de plus.